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 [Fic : Atashi Eimin]

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MessageSujet: [Fic : Atashi Eimin]   [Fic : Atashi Eimin] Icon_minitimeVen 11 Sep - 21:31

# Atashi Eimin #

¤ My Last Dream ¤

Cette histoire n'a aucune connotation réelle, ne la prenez pas trop à cœur, vous risqueriez de le briser.



Merci de respecter le travail et de ne pas y répondre. Toutes remarques sont les bienvenues, assurément. Le système de MP existe pour cela, au pire, il suffit d'ouvrir un autre sujet. Merci d'avance à ceux qui prendront le temps de lire. Chaque chapitre sera posté dans un poste différent pour des questions d'esthétiques, y compris le Prologue. Ceci n'est que le message d'introduction d'une fanatique qui tient à ce que tout soit parfait... Peut-être comprendrez-vous un jour pourquoi. En attendant, bonne lecture. J'espère que cela vous plaira. Mais que je vous prévienne... Il n'existe pas une happy ending à toutes les histoires.

Mel


Dernière édition par Shin Nozomu le Ven 11 Sep - 21:36, édité 1 fois
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MessageSujet: - Prologue -   [Fic : Atashi Eimin] Icon_minitimeVen 11 Sep - 21:32

- Prologue -


    Allongée contre un arbre, je cherche le sommeil. J’aimerai que ce sommeil soit celui doux, tendre, et surtout qui ne s’arrête pas. M’endormir maintenant, dans un dernier rêve. Un rêve doux et pur, dépourvu de tous ces faux-semblants. Et ne plus jamais me réveiller. Que rien ne m’empêche maintenant de rêver. Plus des petits rêves qui se terminent par un réveil en larmes, ou de ceux dont on se réveille en sueur. Ni même celui du prince charmant que j’ai trop longtemps attendu. Il ne viendra pas. Il n’existe pas. Il n’existe pas d’happy ending. Ce n’est qu’un mensonge, je l’ai toujours su. Ma vie n’est pas un compte de fées qui se termine par « et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ». Mais avant de tout finir, je dois écrire. Je dois vous raconter cette histoire, cruelle histoire. Si à chaque fois que le sourire était là, le cœur n’y était pas. Car c’est juste trop lourd à porter. Mais si maintenant je n’étais pas capable de vous le raconter, dès lors, tout cela aurait été inutile. Etre capable de garder la tête haute aussi longtemps, de faire semblant de sourire, de cacher ses larmes, de ne jamais rendre les armes. Si maintenant, après tout ce temps, j’abandonnais comme ça, alors tout aurait été vain. Mon dernier rêve, je me dois de vous le partager. Il n’est ni rose, ni beau. Il ne fait pas parti de ces jolies histoires qu’on finit avec un sourire aux lèvres. Ni de celles dont on ferme le livre en pleurant. Juste, c’est juste le bout d’un rêve d’une petite fille détruite. Ne vous apitoyer pas sur mon sort. Ma vie n’est pas la pire que l’on puisse connaitre. Mais certainement pas la plus belle. J’aurai aimé qu’il soit là. Mais il ne viendra pas, et avant de le rejoindre, je dois finir cela. L’abouti d’une vie, une vie de hauts et de bas. Je ne veux pas décourager ceux qui, déjà, auront réussi à aller jusque là. Car si ce ne sont que quelques lignes, elles représentent ce que le « -12 » représente sur certains films. Peut-être faudrait-il dire qu’être heureux en commençant à lire n’est pas une bonne chose. Mais ne pas l’être serait encore pire. Alors pourquoi tout écrire n’est-ce pas ? Parce que ce sont les dernières choses que je peux laisser. Etre enfin honnête, avec les autres, mais surtout avec moi-même. Cesser de me plaindre, de m’apitoyer sur mon sort. Ou de faire semblant d’être forte. Juste, une fois, laisser tomber cette façade. Laisser la petite fille détruite parler. J’aurai aimé que cette histoire soit belle et finisse bien. C’est sans aucun doute la fin la plus heureuse qui soit. Appuyée sur mon arbre, le vent qui secoue mes cheveux, je suis heureuse. Du fond du cœur. Soulagée. Tout va finir bientôt. Alors avant que le rideau tombe, il faut que lumière soit faite. Juste parce que ce serait trop dur de partir en voleuse, sans rien expliquer. Je n’ai pas laissé tomber avant. C’est la dernière des choses que je puisse faire. Tout raconter. Et espérer, une dernière fois, que ces quelques mots soient lus et compris pour ce qu’ils sont. Non pas une dernière complainte, mais juste une façon de se libérer, d’oublier. Mon dernier rêve ne sera pas ceux qui ont guidés ma vie. Non, juste un rêve sans à-coup. Tout revivre pour pouvoir partir la tête haute. Je sais, je suis égoïste. Je l’ai toujours été. Je suis comme ça, et je ne changerai pas maintenant, à ce point-là. Je veux juste que ces quelques mots soient lus pour ce qu’ils sont. Les dernières confessions d’une fille qui s’est détruite de l’intérieur. Prier pour que personne ne reproduise ces erreurs trop nombreuses que j’ai pu faire. Prier pour que plus jamais cela n’arrive. Mais ce qui m’a détruite en détruit tellement aujourd’hui. Ce serait presque une histoire banale. Mais cette histoire est la mienne. Ne vous étonnez pas, les prénoms vous sembleront étranges. Etranges car ils ne sont pas vrais. Si près de la fin, rien de tout cela ne devrait nuire. Ce rêve, ce petit voyage au travers de cette histoire que vous lisez… Imaginez que ce n’est qu’une fiction parmi tant d’autres. Oubliez la petite fille contre son arbre. De toute façon, elle part désormais. Alors oubliez là. Passez devant comme vous l’avez toujours fait. Tout serait tellement plus simple si les choses n’avaient pas commencé comme ça. Si rien de tout cela n’était arrivé. Mais les choses étant ce qu’elles sont, il ne sert plus à rien de se plaindre. Juste, fermer les yeux et dans un dernier rêve, s’endormir. C’est ce que nous allons faire. Il est plus que temps de commencer.


Dernière édition par Shin Nozomu le Ven 11 Sep - 21:38, édité 1 fois
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MessageSujet: - Chapitre 1 -   [Fic : Atashi Eimin] Icon_minitimeVen 11 Sep - 21:34

- Chapitre 1 -


    Un homme. Il est grand. C’est de lui que tout a commencé. Vous voyez, il travaille en tant que commercial dans une entreprise dont on se fiche du nom. Ce ne sont que des détails. Cet homme aujourd’hui va faire une rencontre qui va changer sa vie. Là, la femme qui avance dans le couloir. Brune les cheveux coupés raides et droits. Elle avance vers la salle de conférence. Elle ne sait pas encore, mais l’homme qu’elle vient de croiser deviendra un jour son pire cauchemar. Mais sera avant son plus doux rêve. Cet homme est marié et il a déjà deux enfants avec sa femme. Tout semblerait presque parfait dans cette famille, s’il n’avait pas déjà ses sautes d’humeur. Déjà il en attend trop, trop de deux adolescents. Mais les choses sont en cours. Au fur et à mesure qu’il en vient à travailler avec cette femme, il en vient à oublier sa famille et se met à lui faire la cour. Il la veut, la désire. Physiquement, moralement, il veut qu’elle lui appartienne. Déjà à cette époque, il est possessif, trop. Mais la femme ne peut s’empêcher de tomber amoureuse de cet homme de quinze ans son aîné. Les sentiments ne se contrôlent pas. Elle a beau savoir, il est marié et rien de tout cela n’est sérieux. Mais que peut-elle faire que de finir par céder à cet apollon si insistant, n’est-ce pas ? Elle est bien obligée de finir par céder. Et pourtant, elle sait qu’elle ne devrait pas. Mais elle ignore encore toutes les raisons du pourquoi du comment. Elle cède juste. Leur dangereuse relation commence ici. La seule fin possible est celle dans le sang. Mais tout cela, elle l’ignore. Elle ne voit que de lui l’homme bon et doux qu’il sait si bien paraître. Après quelques temps d’une relation doucereuse, presque trop fausse, il divorce. Son divorce se passe mal, il laisse tout à sa première femme. Ses seuls effets ne sont qu’un sac contenant quelques chemises, pantalons et autres affaires essentielles de ce même style. Leur grande maison et tout cet argent qu’il avait travaillé d’arrache pied à gagner, il le leur laisse. C’est sa façon de dire, à partir de maintenant, sur ce point là, j’ai fait ma part. Mais lui aussi, il se trompe. Savez-vous ce qui est le pire pour une femme ? Pire encore que de coucher tous les soirs au point d’en être dégoûtée ? C’est de perdre la vie qui grandit en son ventre. Cette douce vie qu’elle chérissait déjà, il la lui a volée. Il l’a forcée à avorter. Il faut le comprendre, ses pensées allaient à ses deux premiers enfants qui n’avaient pas encore digérés le divorce de leurs parents. C’est un geste égoïste de sa part, mais elle l’accepte avec le sourire et décide d’être forte. Elle fait selon ses désirs. Si seulement, ce jour-là, alors que rien n’était encore joué, elle avait décidé de s’enfuir avant de s’engluer dans ce piège qui se refermait inlassablement sur elle. Mais elle l’aimait. Cruel sentiment, si injuste et amer. Elle fit donc selon ses désirs, mais elle le regrettera toute sa vie. Elle le sent au fur et à mesure que cette petite vie s’enfuit de son corps. L’avortement est un succès lui annonce le médecin. Et lui, il sourit. Déjà, en cherchant, on peut voir briller dans ses yeux cette lueur de folie. Mais pour la voir, il faut la connaitre. Leur vie à deux reprend. Entre travail et sexe, peut-être ont-ils le droit à des vraies scènes d’amoureux ? Cette histoire, je n’y ai pas assisté, je ne peux donc qu’en raconter ce que j’en sais. Mais six mois après cette tragique perte, il vient la trouver. Il veut un enfant d’elle. Tout de suite. Et elle se plie de nouveau à ses caprices. Peut-être que si elle avait su la suite, elle aurait refusé. Car peu importe combien elle dit qu’elle chérisse cette vie qui de nouveau prend forme dans son ventre, au fond d’elle, quelque part bien caché, elle la regrettera vite. Mais ce sont des jumeaux qui se trouvent dans son ventre. Je mentirai si je disais que je garde des souvenirs de lui. Suite à son avortement, des problèmes d’utérus, il n’est pas assez grand pour les deux. L’un des deux doit se sacrifier. Il le fit. Et si je continue aujourd’hui encore de regarder le ciel, c’est parce que je sais qu’au fond, il ne m’a pas abandonné. Si j’ai pu en arriver là, c’est grâce à lui. Mais je vais trop vite. Les neufs mois de grossesse se déroulent donc sans embûche particulière. Et bientôt vient l’heure fatidique où il commencera à la haïr, cette petite vie. Il disait la désirer, mais la vérité était qu’il le désirait. Et qu’il ne désirait pas cet accouchement. Mais si les choses se sont passées comme ça, c’est de sa faute, et il ne devrait blâmer que lui. Mais faire cela reviendrait à abandonner sa fierté, ce que jamais, jusqu’au bout, il ne sera capable de faire. Car l’accouchement s’est mal passé. Très mal passé. D’une femme ayant été obligée d’avorter, le contraire aurait été étonnant. Elle ne veut pas que cette vie s’enfuit. Elle ne veut pas perdre une nouvelle fois. Et même si tout est inconscient, elle retient son enfant en elle autant qu’elle peut. Mais le bébé finit par naitre. Son premier cri retentit enfin. Il est vivant et c’est une fille. Oui, vous avez deviné juste, ce bébé, c’est moi. C’est ici que mon histoire commence.


Dernière édition par Shin Nozomu le Ven 11 Sep - 21:38, édité 1 fois
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MessageSujet: - Chapitre 2 -   [Fic : Atashi Eimin] Icon_minitimeVen 11 Sep - 21:35

- Chapitre 2 -


    Vous ne connaissez sans doute pas les lieux. Laissez moi vous présenter un banal petit appartement à Rueil-Malmaison. Un appartement tout ce qu’il y a de plus classique. Deux pièces, plus un salon qui fait salle à manger avec une petite mezzanine, une cuisine et une salle de bain. Classique n’est-ce pas ? Maintenant, entrez dans cet appartement. Vous y retrouverez l’homme qui rentre du travail et une mère radieuse s’occupant de son bébé. Tout semblerait presque aller pour le mieux. Mais déjà on peut lire dans le regard de cet homme une amertume inconsciente contre cette enfant qui le prive de son plaisir personnel. Il la prend dans ses bras, semble heureux. Mais en lui, la rage bouillonne. Il l’ignore lui-même. Mais déjà inconsciemment, il a reporté le blâme sur elle. C’est de sa faute si l’accouchement c’est mal passé et si sa femme est trop épuisée pour faire l’amour avec lui. Cette pauvre enfant porte déjà sur elle la lourde charge qu’elle ne connaitra que plus tard. Celle d’être « elle ». Mais cela, il ne l’a sans doute pas fait exprès. Il aime sa femme et il faut un responsable pour tout n’est-ce pas ? C’est seulement naturel qu’elle en porte le blâme. C’est toujours de la faute des autres, jamais de la sienne. On fonctionne tous un peu comme ça, dans le fond. Certains poussent juste les choses un peu plus. Il fait parti de ce groupe. Mais le temps continue de passer. Et en apparence, il aime sa fille. Il la chérit, et l’union de ces deux êtres à enfin lieux. Si je vais vous ennuyer avec les détails administratifs, c’est parce qu’ils auront leur importance. Son premier mariage était un mariage qui permettait aux époux de partager tous les biens. Au divorce, le notaire lui a dit de juste faire un papier pour défaire ce partage des biens. Mais un papier, c’est si vite perdu, brûlé, déchiré… Enfin n’avançons pas trop vite. Avec cette seconde femme, ils ont décidé de faire biens séparés. Après tout, il est venu, il n’avait rien. Et son salaire à elle est nettement supérieur au sien. Ce n’est donc que naturel. Contrairement à la tournure que prendront les choses. Après ce mariage, ils visitent un vieux garage dans Nanterre, à côté de la mairie. Et c’est le coup de cœur. Tout est à faire, mais ils le font. C’est pour leur vie future, pour leur enfant. Ils rénovent le garage et en font une maison magnifique. Peut-être devrais-je vous la faire visiter aussi, cette maison dans laquelle la petite fille va passer son enfance. Cette maison dans laquelle l’enfer commencera. Devant, une petite cour, rien de grand, juste de quoi garer une voiture. Puis la porte. Et derrière, le hall. La maison a deux étages, mais ce hall s’élève jusqu’au toit. Tout y est vitré au niveau des accès aux étages. Des baies vitrées sur ce petit hall. Puis on passe la porte, et nous voilà dans le salon / salle à manger. Enfin, deux portes d’abord, une de chaque côté, partant de cette salle principale. La cuisine à droite, la buanderie à gauche, avec dessous une petite cave. A côté de la buanderie, des toilettes puis l’escalier vers le premier. On y montera après. Juste un petit tour du mobilier. La pièce principale s’élargit après ces portes. A gauche, la table de la salle à manger, la partie salon à droite. Et au fond, la terrasse avec un petit coin d’herbe derrière. Maintenant, montons l’escalier. Cet escalier dans lequel tant de scènes vont se dérouler.


To be continued...
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